Trois semaines après la décision incompréhensible du président Macron, et même avec une surprise de taille, le résultat est là : il n’y a pas de majorité véritable à l’Assemblée.

Bien sûr d’ici quelques jours nous aurons un gouvernement, mais celui-ci risque d’avoir une durée de vie limitée et ne sera probablement pas en mesure de prendre certaines décisions cruciales.

Or pendant que la France vit son psychodrame, la guerre continue en Ukraine ou à Gaza, l’Europe s’interroge, les élections américaines lourdes de menaces se rapprochent…

Et puis après ces élections il faut pouvoir répondre aux électeurs, sur le pouvoir d’achat, sur leur sentiment de déclassement et d’insécurité ou encore sur leurs problèmes de logement, sur les déserts médicaux, l’éloignement des services publics… Si tant d’électeurs choisissent des solutions extrêmes, ce n’est pas en les ostracisant qu’on les fera changer d’avis.

Ces réponses doivent s’appuyer sur les valeurs de solidarité, de partage, de dialogue, de justice sociale, de fraternité et de respect de la dignité de chaque personne, et d’universalité qui sont le fondement de notre contrat social, et que la doctrine sociale de l’Église nous rend familières. Ce même 7 juillet, à Trieste au cours des semaines sociales italiennes, le pape François nous a invités à lutter contre la culture du rejet, alors au travail !

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Image par Gerd Altmann de Pixabay

Pour une réforme du système financier et monétaire international

Sous ce titre, le Conseil Pontifical Justice et Paix a publié une note le 24 octobre dernier. Quelques jours avant le sommet du G20 de Cannes, et dans un contexte de crise financière mondiale, avec des effets particulièrement graves au niveau de l’Union Européenne, le texte appelait à une autorité publique de compétence mondiale au service du bien commun universel.
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Restaurer la confiance en réformant l’économie

Les 26 et 27 juin prochains, les dirigeants des pays du G 20 se retrouveront à Toronto pour coordonner leurs efforts en vue d’une économie mondiale plus saine et plus viable.
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« Caritas in veritate » : un appel urgent à la responsabilité.

Nous attendions l’encyclique depuis deux ans. Nul doute, maintenant, que le Pape ait voulu prendre acte des effets de la crise économique qui s’annonçait. Une crise mondiale. Car c’est une vision renouvelée de l’économie qu’il nous présente, faisant par là œuvre d’anticipation.