Trois semaines après la décision incompréhensible du président Macron, et même avec une surprise de taille, le résultat est là : il n’y a pas de majorité véritable à l’Assemblée.

Bien sûr d’ici quelques jours nous aurons un gouvernement, mais celui-ci risque d’avoir une durée de vie limitée et ne sera probablement pas en mesure de prendre certaines décisions cruciales.

Or pendant que la France vit son psychodrame, la guerre continue en Ukraine ou à Gaza, l’Europe s’interroge, les élections américaines lourdes de menaces se rapprochent…

Et puis après ces élections il faut pouvoir répondre aux électeurs, sur le pouvoir d’achat, sur leur sentiment de déclassement et d’insécurité ou encore sur leurs problèmes de logement, sur les déserts médicaux, l’éloignement des services publics… Si tant d’électeurs choisissent des solutions extrêmes, ce n’est pas en les ostracisant qu’on les fera changer d’avis.

Ces réponses doivent s’appuyer sur les valeurs de solidarité, de partage, de dialogue, de justice sociale, de fraternité et de respect de la dignité de chaque personne, et d’universalité qui sont le fondement de notre contrat social, et que la doctrine sociale de l’Église nous rend familières. Ce même 7 juillet, à Trieste au cours des semaines sociales italiennes, le pape François nous a invités à lutter contre la culture du rejet, alors au travail !

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Au cœur de la crise : faire crédit, faire confiance

La crise que nous traversons témoigne de l’importance de la finance pour l’économie et la paix sociale.
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Le chômage des jeunes, une crise qui menace notre avenir

Dans l’ensemble de l’Europe, alors que recule l’inquiétude générale au sujet du chômage, les jeunes, eux, paient cher une crise économique dont ils ne sont pas responsables, en subissant un taux de chômage plus élevé que le reste de la population.
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Combattre la pauvreté, construire la paix

Ce message est important parce qu’il aborde les problèmes actuels : incontestablement, le constat de l’existence d’une crise est universel. Ce n’est évidemment pas la première fois qu’une crise traverse le monde, mais c’est, peut-être, la première fois que l’on peut parler d’une crise de la mondialisation.