Au début des années 1980, Mgr Calvet, archevêque de Nouméa, a demandé à Justice et Paix, de créer une Commission en Nouvelle Calédonie.

Malgré la violence du conflit (en particulier de 1984 à 1988), cette commission et JPF en métropole ont réussi à être des lieux de rencontres et de dialogue avec toutes les parties. Ce dialogue, animé par Gabriel Marc, Pierre Toulat, J-M Tjibaou, J-F Merle (conseiller de Michel Rocard) et Mgr Guiberteau, a contribué aux accords Matignon de 1988.

Après les 3 référendums, et malgré la contestation du dernier par les indépendantistes qui ont refusé d’y participer, le gouvernement actuel a cru pouvoir faire la réforme du corps électoral, nécessaire pour les prochaines élections.

Mais après les événements de ces dernières semaines, on se trouve devant une situation à nouveau bloquée : la plus grande partie des Kanaks ne veut pas de cet élargissement symbole de l’éloignement d’une perspective d’indépendance, pendant que la majorité des loyalistes ou des non indépendants considère que les trois référendums ont tranché définitivement la situation, sans compter que du côté de Paris les considérations géostratégiques jouent un rôle considérable.

Aujourd’hui il est indispensable de suspendre la réforme et de changer de posture en recréant les conditions d’un dialogue afin d’obtenir un accord global politique, économique, social et culturel pour construire une Nouvelle Calédonie stable.

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Le pape François, pèlerin de Justice et de Paix

À la fin du mois, le Pape François se rendra en RDC et au Sud Soudan. Programmé l’été dernier, ce voyage est très attendu par des peuples qui n’en peuvent plus de souffrir la violence et la guerre.

Prix Nobel de la Paix 2022

En 2022, le prix Nobel de la paix a été attribué au Centre pour les libertés civiles ukrainien (représenté par sa présidente Oleksandra Matviïtchouk),…

Du bon usage des Droits Humains dans la République (suite)

La dynamique des droits humains est une vieille histoire. Le 10 décembre nous rappelle qu’après le désastre de la seconde guerre mondiale, un horizon commun et des modalités de contrôle et d’action s’imposaient, pour éviter que cela ne se renouvelle.