En écrivant ces quelques mots, je ne pense pas au réchauffement climatique qui rencontre toujours des adorateurs et dont la COP30 n’a pas permis que les mesures nécessaires à le ralentir soient prises, mais aux multiples conflits interétatiques comme au Liban, à Gaza ou en Ukraine, intraétatiques comme en RDC, au Soudan ou au Myanmar ou encore conflits criminels comme au Mexique, en Haïti ou au Brésil.
Ces conflits ne sont pas souvent dans les médias, ils sont trop nombreux, 61 conflits armés enregistrés en 2024. Mais ce sont des centaines de millions de personnes qui en sont victimes directes et indirectes. La grande pauvreté et le manque d’avenir qui poussent les jeunes dans les bras des miliciens, l’effondrement de l’État de droit, le crime organisé, la malédiction des ressources, le réchauffement climatique, nombreuses en sont les causes. La puissance des armes, dont la production ne cesse d’augmenter, est maître, au détriment de tous les codes et lois et du droit international patiemment tricoté au fil des siècles et qui se détricote rapidement sous nos yeux.
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