La Lettre

Alors que se prépare l’élection présidentielle en Russie, non seulement les candidats perçus comme ayant un potentiel sont écartés ou emprisonnés, mais on tue un Navalny, incarcéré dans un goulag de l’Arctique, comme s’il représentait encore une menace à l’ordre établi.

Comment parler de paix quand le fracas des guerres se fait entendre si près de nous, quand les conséquences du dérèglement climatique affectent tant de pays dans le monde, quand meurent sur nos rives des milliers de migrants, quand les extrémismes et les populismes prospèrent ? Pourtant l’espérance,

Dans le contexte actuel de violences, de guerres et de tensions internationales, on pouvait penser que le comité norvégien ne délivrerait pas de Prix Nobel de la Paix en 2023.

L’agression contre des chrétiens au Pakistan pour la nième fois le 16 août dernier nous rappelle que les minorités, qu’elles soient religieuses ou ethniques, sont souvent le bouc émissaire de politiques ayant besoin de redorer leur blason et d’entretenir la flamme de leurs partisans.

«Il est 8 h15 du matin, une bombe atomique vient d’être larguée et a explosé à 600 m au-dessus de la ville d’Hiroshima. La vie de cette ville a été anéantie en un instant par cette bombe atomique, qui a fait plus de 140 000 morts et laissé des cicatrices ineffaçables».