Alors que se prépare l’élection présidentielle en Russie, non seulement les candidats perçus comme ayant un potentiel sont écartés ou emprisonnés, mais on tue un Navalny, incarcéré dans un goulag de l’Arctique, comme s’il représentait encore une menace à l’ordre établi. À quoi bon faire disparaître définitivement un opposant bien connu à l’étranger. Sinon la peur, une peur sournoise qui semble dominer le sommet de l’appareil russe, et qui engendre des arrestations, des disparitions, et cette guerre en Ukraine, dévoreuse de vies humaines à l’infini. Une peur qui engendre la tyrannie.

Alexeï Navalny est mort ce 16 février 2024.

Avocat intrépide de ce à quoi il croyait, charismatique sachant rassembler des foules, il s’est battu contre la corruption, pour la liberté d’expression, pour un état de droit, pour la participation citoyenne. Il a été tué pour sa vision d’un futur meilleur pour ses concitoyens, d’une Russie en paix et en amitié avec ses voisins, l’Europe et le monde. Ses idées survivront à sa mort. Merci, Alexeï, pour ce que vous avez été et ce que vous continuez d’être, modèle pour tous ceux qui auront le courage de prendre la relève.

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Dièse

Éthique sociale en Église n° 67 avril 2024

Un regard sur la politique mondiale qui s’intéresse à l’humain à la différence de certaines approches en « géopolitique » qui ne veulent voir que de bruts rapports de forces, en des affrontements permanents.

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