Lettre n°277

Birmanie, des lueurs d’espoir…

À l’occasion du premier anniversaire du coup d’état, le 1^er février 2021, une « grève silencieuse » a arrêté tout le pays : les Birmans ont à leur manière, encore une fois, dit non aux militaires qui ont accaparé le pouvoir pour préserver leurs intérêts contre ceux du peuple voilà un an.

Depuis lors, les Birmans ont affirmé clairement leur volonté de démocratie et manifesté leur résilience face à toutes les violences auxquelles ils ont à faire face. Tous les peuples qui composent la mosaïque du Myanmar réagissent de diverses manières essentiellement non-violentes, systématiquement réprimés par une armée résolue et puissante grâce aux soutiens reçus de l’Iran et de la Russie mais aussi de la Corée du nord.

On ne compte plus les massacres et les destructions de villages et d’édifices comme des églises et des temples ou encore de cliniques de campagne. Pour autant l’armée, ʺarmée d’occupationʺ, est loin de contrôler tout le pays.

Le gouvernement d’unité nationale est représentatif de la diversité ethnique et religieuse et inspire confiance. Il a besoin d’être reconnu et soutenu pour lui permettre d’aider la population à faire face à l’adversité et préparer l’avenir. Car le régime militaire finira par plier.

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