En 2024, 4 milliards de personnes vont voter, soit la moitié de la population mondiale.

Taiwan (c’est fait), l’Indonésie, le Pakistan, l’Iran, la Russie, la Corée du Sud, l’Inde, l’Afrique du Sud et 12 pays africains, le Mexique, tous les pays de l’Union européenne, les États-Unis d’Amérique, le Royaume Uni… au total 76 pays.

Certes, il vaut mieux avoir beaucoup d’élections que pas du tout, mais dans un bon nombre de cas, les élections de cette année ne feront pas forcément progresser la démocratie, et certaines d’entre elles risquent d’entraîner des conséquences importantes, notamment sur les conflits en cours ou susceptibles de s’étendre.

En outre, cette année, le problème de la désinformation liée à ce que l’on appelle l’irruption de l’IA générative sera beaucoup plus important que précédemment. Celle-ci, en effet, permet de produire des images ou des textes développant des deepfakes, c’est-à-dire des manipulations de l’opinion et donc des choix des électeurs, tout en jetant également le trouble sur les contenus légitimes.

C’est pourquoi, même si l’IA générative ouvre des perspectives étonnantes et a de très nombreux aspects positifs (notamment en permettant de lutter contre l’abstentionnisme électoral), il est nécessaire de la réguler. Il faut donc se féliciter de l’accord sur l’« AI Act » de l’Union européenne et du projet de loi français pour sécuriser l’espace numérique actuellement en discussion.

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Au cœur de la crise : faire crédit, faire confiance

La crise que nous traversons témoigne de l’importance de la finance pour l’économie et la paix sociale.
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Le chômage des jeunes, une crise qui menace notre avenir

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Combattre la pauvreté, construire la paix

Ce message est important parce qu’il aborde les problèmes actuels : incontestablement, le constat de l’existence d’une crise est universel. Ce n’est évidemment pas la première fois qu’une crise traverse le monde, mais c’est, peut-être, la première fois que l’on peut parler d’une crise de la mondialisation.