Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

Télécharger la Lettre n°305 octobre 2024  (PDF)   

Un pays à construire !

Au début des années 1980, Mgr Calvet, archevêque de Nouméa, a demandé à Justice et Paix, de créer une Commission en Nouvelle Calédonie.
© Anne Jea - https://commons.wikimedia.org

Du sentiment d’injustice au sentiment d’exister. Un chemin d’espérance qui fait du corps sportif un champ de bataille et un havre de paix.

Au-delà de leur dimension médiatique et des multiples questions sociales, politiques ou écologiques qu’ils peuvent soulever, les Jeux Olympiques et…
Dièse

Éthique sociale en Église n° 68 mai 2024

1- L’Europe vue d’en bas + En raison des élections au Parlement européen (en France le 9 juin), nous découvrons les visages de députés qui nous…