Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

Télécharger la Lettre n°305 octobre 2024  (PDF)   

Un témoignage de résilience, de charité et d’ESPOIR EN ACTION en Ukraine : l’Église et le réseau Caritas

Il y a dix ans, en 2014, le réseau Caritas Ukraine a pris la décision de répondre à la crise humanitaire émergente, conséquence du lancement d'activités…

Un conflit ressenti de différentes manières à travers le monde

Une tension croissante depuis quinze ans entre la Russie et l’Ukraine, aux racines historiques et locales multiples et complexes, a fini par conduire…

Du religieux dans les conflits actuels

Juin 2024 Un regard sur des situations actuelles Les conflits du XXe siècle semblaient s’écarter pour la plupart, du moins aux yeux des occidentaux,…