Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

Télécharger la Lettre n°305 octobre 2024  (PDF)   

Centre pour les libertés civiles ukrainien, Prix Nobel de la Paix 2022

"La guerre en Ukraine n'est pas une guerre entre deux Etats mais entre deux systèmes : l'autoritarisme et la démocratie" Publié par "Le Monde" le…

Pour un accès de tous les enfants aux droits communs

La traite des êtres humains est un phénomène qui continue à se développer dans la plupart des pays du monde, qui n’a pas de frontières géographiques,…

A l’occasion de la 56è Journée Mondiale de la Paix

Un cri pour la paix Cette année, notre prière est devenue un « cri », parce qu’aujourd’hui la paix est gravement violée, blessée, foulée…