Trois semaines après la décision incompréhensible du président Macron, et même avec une surprise de taille, le résultat est là : il n’y a pas de majorité véritable à l’Assemblée.

Bien sûr d’ici quelques jours nous aurons un gouvernement, mais celui-ci risque d’avoir une durée de vie limitée et ne sera probablement pas en mesure de prendre certaines décisions cruciales.

Or pendant que la France vit son psychodrame, la guerre continue en Ukraine ou à Gaza, l’Europe s’interroge, les élections américaines lourdes de menaces se rapprochent…

Et puis après ces élections il faut pouvoir répondre aux électeurs, sur le pouvoir d’achat, sur leur sentiment de déclassement et d’insécurité ou encore sur leurs problèmes de logement, sur les déserts médicaux, l’éloignement des services publics… Si tant d’électeurs choisissent des solutions extrêmes, ce n’est pas en les ostracisant qu’on les fera changer d’avis.

Ces réponses doivent s’appuyer sur les valeurs de solidarité, de partage, de dialogue, de justice sociale, de fraternité et de respect de la dignité de chaque personne, et d’universalité qui sont le fondement de notre contrat social, et que la doctrine sociale de l’Église nous rend familières. Ce même 7 juillet, à Trieste au cours des semaines sociales italiennes, le pape François nous a invités à lutter contre la culture du rejet, alors au travail !

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A propos de la Libye

La tradition de l’Eglise est, à l’origine, pacifiste. C’est son statut d’Eglise officielle, constantinienne, qui l’a obligée à quitter cette attitude radicale.
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Paradis fiscaux : le G20 baisse-t-il les armes ?

Question de géographie. Où situez-vous Niue ? Nauru ? Montserrat ? Ce sont là pourtant trois des cinq paradis fiscaux qui font encore trembler la planète, à en croire l’OCDE.
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L’addition de la corruption est payée par les pauvres

En juin 2006, une conférence internationale, « La lutte contre la corruption », est organisée à Rome par le Conseil pontifical Justice et Paix. Son président, le cardinal Martino, la conclut en déclarant : « Il n’est pas acceptable que l’addition de la corruption soit payée par les pauvres. »