Trois semaines après la décision incompréhensible du président Macron, et même avec une surprise de taille, le résultat est là : il n’y a pas de majorité véritable à l’Assemblée.

Bien sûr d’ici quelques jours nous aurons un gouvernement, mais celui-ci risque d’avoir une durée de vie limitée et ne sera probablement pas en mesure de prendre certaines décisions cruciales.

Or pendant que la France vit son psychodrame, la guerre continue en Ukraine ou à Gaza, l’Europe s’interroge, les élections américaines lourdes de menaces se rapprochent…

Et puis après ces élections il faut pouvoir répondre aux électeurs, sur le pouvoir d’achat, sur leur sentiment de déclassement et d’insécurité ou encore sur leurs problèmes de logement, sur les déserts médicaux, l’éloignement des services publics… Si tant d’électeurs choisissent des solutions extrêmes, ce n’est pas en les ostracisant qu’on les fera changer d’avis.

Ces réponses doivent s’appuyer sur les valeurs de solidarité, de partage, de dialogue, de justice sociale, de fraternité et de respect de la dignité de chaque personne, et d’universalité qui sont le fondement de notre contrat social, et que la doctrine sociale de l’Église nous rend familières. Ce même 7 juillet, à Trieste au cours des semaines sociales italiennes, le pape François nous a invités à lutter contre la culture du rejet, alors au travail !

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La responsabilité de protéger

J’ai l’honneur de vous souhaiter la bienvenue à ce colloque au nom du « consortium », si vous me passez l’expression, qui a organisé cette journée sur « la responsabilité de protéger » qui est le deuxième volet d’une réflexion ayant porté, lors d’une précédente rencontre, sur le « désarmement nucléaire ».
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Un Kairos planétaire

Pendant toute l’année 2015, le changement climatique sera au cœur des débats politiques.