Et pourtant, le génocide le plus grave du 21e siècle se poursuit au Darfour, à l’ouest du Soudan. Nous nous souvenons des tentatives de restauration d’une vie politique démocratique dans ce pays il y a quelques années.

Malheureusement, les militaires ont repris le dessus et se combattent pour le pouvoir. C’est l’agonie de tout un peuple. Les Darfouris sont à nouveau, comme en 2003, soumis à l’extermination. Ils sont musulmans, certes, mais noirs et sans valeur face aux arabes ou arabisés qui s’approprient leurs villages et leurs terres. Les ‘janjaweed’, pasteurs en recherche d’espace dans un contexte de désertification accrue, brûlent, violent, assassinent, détruisent les stocks de nourriture et d’approvisionnement en eau.

Ils sont soutenus par les Émirats Arabes Unis qui achètent en échange l’or extrait de la région. Cet été, des couloirs humanitaires ont été établis sous la pression de la communauté internationale, mais ils sont inopérants.

En 1984, face à la famine en Éthiopie, nous nous étions mobilisés avec « We are the world ». Aujourd’hui, que faisons-nous ? Si peu. Il faut traiter avec une volonté réaffirmée les causes de cette situation. Ne laissons pas disparaître ce peuple du Darfour dans le silence et l’indifférence !

Télécharger la Lettre n°306 novembre 2024 (PDF)   

© Damian de Pixabay

En Ukraine, le chemin vers la fin des combats n’est pas encore tracé

Kiev estime ne pas pouvoir poser les armes sans être assurée d’avoir des garanties de sécurité, tandis que les Occidentaux hésitent et que la Russie…
© G.Garitan

Plaidoyer pour un engagement politique enraciné

Rencontre avec Dominique Potier, député de Meurthe et Moselle Invité à s’exprimer devant des membres de Justice et Paix pour analyser l’état…
Dièse

Éthique sociale en Église n°73 octobre 2024

1 – Fragmentation, éclatement, dispersion… o  Autant de mots qui prennent une grande place dans nos discussions et qui caractérisent notre époque.…