N° 261, octobre 2020
Le mot du Secrétaire Général
La séquence du centenaire des traités qui ont conclu la Grande Guerre s’achève. Leurs conséquences, instrumentalisées ou non, se font encore sentir. Ainsi, les frontières entre Grèce et Turquie – définies par les traités de Sèvres (10 août 1920) et de Lausanne (24 juillet 1923) et combinées avec les dispositions de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer relatives notamment à la zone économique exclusive (Montego Bay, 10 décembre 1982) – suscitent des tensions autour de l’île grecque de Kastellorizo, à propos de gisements gaziers prometteurs. Michel Roy nous invite à prendre du recul. Quant aux frontières de la Hongrie, définies par le traité du Trianon (4 juin 1920), elles restent « traumatiques ». Finalement, la pandémie… aidant (!), les cérémonies du centenaire ont été moins grandioses que prévu. Cependant, pour comprendre l’actualité, faire un peu d’Histoire n’est pas inutile. Enfin Nayla Haddad, de retour du Liban, témoigne de la situation de son pays.
Alain Paillard, Justice et Paix France