En 2024, 4 milliards de personnes vont voter, soit la moitié de la population mondiale.

Taiwan (c’est fait), l’Indonésie, le Pakistan, l’Iran, la Russie, la Corée du Sud, l’Inde, l’Afrique du Sud et 12 pays africains, le Mexique, tous les pays de l’Union européenne, les États-Unis d’Amérique, le Royaume Uni… au total 76 pays.

Certes, il vaut mieux avoir beaucoup d’élections que pas du tout, mais dans un bon nombre de cas, les élections de cette année ne feront pas forcément progresser la démocratie, et certaines d’entre elles risquent d’entraîner des conséquences importantes, notamment sur les conflits en cours ou susceptibles de s’étendre.

En outre, cette année, le problème de la désinformation liée à ce que l’on appelle l’irruption de l’IA générative sera beaucoup plus important que précédemment. Celle-ci, en effet, permet de produire des images ou des textes développant des deepfakes, c’est-à-dire des manipulations de l’opinion et donc des choix des électeurs, tout en jetant également le trouble sur les contenus légitimes.

C’est pourquoi, même si l’IA générative ouvre des perspectives étonnantes et a de très nombreux aspects positifs (notamment en permettant de lutter contre l’abstentionnisme électoral), il est nécessaire de la réguler. Il faut donc se féliciter de l’accord sur l’« AI Act » de l’Union européenne et du projet de loi français pour sécuriser l’espace numérique actuellement en discussion.

Télécharger la  Lettre n°298 février 2024          

Image par Paul Harrison de Pixabay

11 novembre 1918 – 11 novembre 2008 : qu’est-ce qu’une victoire ?

En Europe, les puissances vivaient dans la paix armée tout en proclamant leur intention pacifique et en affirmant qu’elles ne songeaient qu’à la défense.
Image par Gerd Altmann de Pixabay

Vers la fin des mines antipersonnel ?

Tout le monde a encore en mémoire la campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel qui aboutit à la signature du Traité d’Ottawa Traité d’Ottawa en 1997.
CC

Populorum Progressio et la construction de la paix

L’encyclique Populorum progressio a pour objet, comme ses premiers mots l’indiquent, le « développement des peuples ».