Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

Télécharger la Lettre n°305 octobre 2024  (PDF)   

le symbole dièseImage par Tanja-Denise Schantz de Pixabay

Dossier  d’information  :  Éthique  sociale  en  Église  N°  21

On  parle  beaucoup  de  «  l’après  »  pandémie,  mais  nous  la  subissons  encore,  avec  les   masques,  le  souci  de  se  tenir  assez  loin  et  d’éviter  toute  embrassade  !
Image par Gerd Altmann de PixabayImage par Gerd Altmann de Pixabay

La fin des accords américano-russes de maîtrise des armements : Un danger pour la paix

Deux grands accords de maîtrise des armements ont, de la fin de la guerre froide à l’élection du président Trump, favorisé la stabilité des relations stratégiques entre les États-Unis et la Russie.
Image par Gerd Altmann de PixabayImage par Gerd Altmann de Pixabay

Réflexions provisoires sur les conséquences de la crise sanitaire

Vouloir tirer les leçons de la crise sanitaire est d‘autant plus prétentieux que celle-ci n‘est pas terminée.