Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

Télécharger la Lettre n°305 octobre 2024  (PDF)   

Cancillería Ecuador

70e anniversaire de la DUDH

Il y a 70 ans, le 10 décembre 1948, à Paris, les États membres des Nations Unies signaient la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH).
Image par cramirez2960 de Pixabay

Que se passe-t-il au Nicaragua ? Retour sur ces derniers mois

Le 12 juillet 1979, au Nicaragua, la Révolution Sandiniste renverse la dictature de la famille Somosa. Plus de 40 ans de tyrannie et de répression sont relégués au passé.

La lettre de décembre 2018

Dans ce numéro un peu particulier, vous pourrez découvrir un riche échange entre Pierre Manent et Guy Aurenche sur les droits de l'Homme.