Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

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La lettre d’octobre 2018

A la veille du référendum qui déterminera l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, Justice et Paix, pour qui la question revêt une dimension particulière revient sur la situation.
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Nouvelle Calédonie : faire de ce pays un lieu habitable par tous !

Le 4 novembre 2018, la Nouvelle-Calédonie vivra un scrutin important pour son avenir.  Notre propos n’est pas d’interférer dans le référendum lui-même, dont le résultat appartient aux habitants.
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Avenir de la Nouvelle-Calédonie

Le 4 novembre, les électeurs calédoniens inscrits sur la liste spéciale référendaire iront voter, répondant par oui ou par non à la question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ».