Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

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L’intervention civile de paix : idée pertinente … et dérangeante

Intervenir sans arme dans une zone de conflit est, à l’origine, une vision gandhienne. Depuis trente ans, elle s’incarne sur le terrain grâce à différents mouvements et organisations : des ONG (Christian Peacemakers Team, Peace Brigades International, Non-violent Peace Force etc.), et des Organisations internationales (OSCE, UE, ONU), qui, dans les années 1990, en ont repris certains outils et méthodes, en particulier l’observation.
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« Il faut apprendre patiemment à savoir devenir »

Un livre pour l’été ? Voici le témoignage étonnant du frère bénédictin brésilien Irénée Rezende Guimaraes, récemment décédé : J’ai mené le bon combat. Un moine face à la maladie de Charcot (Paris, Salvator, 2017, 187 p ; titre de l’article : citation, p. 167). Donnons-lui la parole :
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La lettre de juin 2018

Justice et Paix tente dans ce numéro de fournir quelques éléments de réponse à l'explosive question de la démographie africaine.