Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

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Une Conférence internationale appelle les catholiques à s’engager davantage pour le désarmement nucléaire

La Commission pour la Justice et la paix internationales de la Conférence épiscopale des Etats-Unis et l’Institut de recherche pour la paix de l’Université catholique américaine Notre-Dame ont organisé à Londres, les 24 et 25 mai 2016, une conférence sur « les approches catholiques de la prolifération et du désarmement nucléaires ».
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Crise des migrants ? Ou crise de l’Europe ?

Début septembre 2015, la photo du petit Aylan, mort sur une plage turque, a fait la Une de la presse internationale. Ce drame, après tant d’autres, a semblé pendant quelques semaines réveiller les Etats de l’Union européenne.