Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

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La responsabilité de protéger

Après le colloque «Le désarmement nucléaire demain ?» organisé en mars 2012 (les Actes seront prochainement disponibles), la Faculté des sciences sociales et économiques (Institut catholique de Paris), Justice et Paix et Pax Christi, viennent d’organiser, à la demande des évêques, un nouveau colloque sur la responsabilité de protéger.

Le défi de la paix

Au nom de leur foi, des chrétiens s’engagent pour plus de justice en  Palestine et en Israël.

Frustration : Israël – Palestine

Une délégation d'évêques catholiques représentant les diverses assemblées épiscopales d'Amérique du Nord et d'Europe, membres de la Coordination des évêques pour la Terre sainte, a rencontré des communautés chrétiennes dans la bande de Gaza