Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

Télécharger la Lettre n°305 octobre 2024  (PDF)   

J. Melloul

Élire des députés

Selon les modalités actuelles, les élections législatives ont lieu juste après la présidentielle, au risque d’être vampirisées par celle-ci. D’une…
Drapeau LibanDrapeau Liban

Lettre n° 280

SOS. Le mois dernier, une délégation d’évêques de France s’est rendue au Liban pour apporter le soutien de l’Église de France au peuple libanais meurtri par une crise qui n’en finit pas.
jus et pax EUjus et pax EU

La Paix est le fruit de la Justice

Tous les crimes de guerre et les violations du droit humanitaire international doivent être traités de manière cohérente comme condition préalable à la guérison et à la réconciliation.