De même qu’il n’y a pas de résurrection sans crucifixion, notre espérance est mise à rude épreuve.
Les révélations sur les abus commis autrefois par des évêques sont dramatiques. C’est un ébranlement terrible ! D’abord pour les personnes victimes de ces actes et toutes celles abusées, dans et hors Église, dont les traumatismes subis sont réveillés par ces révélations. Souffrance aussi pour vous, amis lecteurs, et tous les chrétiens et sympathisants de l’Église.
À Lourdes, nous avons pu entre évêques nous parler franchement, nommer les dysfonctionnements et prendre des décisions claires pour y remédier, notamment une visite à Rome pour travailler avec les dicastères concernés par les prises de décisions. À la suite du rapport de la CIASE il y a un an, nous avons mis en place 9 groupes de travail, dirigés par des laïcs qui ont bien avancé. Les résultats et les préconisations seront présentés en mars prochain.
Après le choc des révélations à Lourdes, je suis revenu dans mon diocèse déterminé à continuer le combat pour la vérité et la justice, heureux de vivre bien des rencontres qui me donnent de l’espérance.
Car après le désastre du Calvaire et l’abattement des disciples, il y a le 3e jour ! Mais il demandera bien des conversions pour donner toute sa lumière dans notre Église meurtrie.
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