Et pourtant, le génocide le plus grave du 21e siècle se poursuit au Darfour, à l’ouest du Soudan. Nous nous souvenons des tentatives de restauration d’une vie politique démocratique dans ce pays il y a quelques années.

Malheureusement, les militaires ont repris le dessus et se combattent pour le pouvoir. C’est l’agonie de tout un peuple. Les Darfouris sont à nouveau, comme en 2003, soumis à l’extermination. Ils sont musulmans, certes, mais noirs et sans valeur face aux arabes ou arabisés qui s’approprient leurs villages et leurs terres. Les ‘janjaweed’, pasteurs en recherche d’espace dans un contexte de désertification accrue, brûlent, violent, assassinent, détruisent les stocks de nourriture et d’approvisionnement en eau.

Ils sont soutenus par les Émirats Arabes Unis qui achètent en échange l’or extrait de la région. Cet été, des couloirs humanitaires ont été établis sous la pression de la communauté internationale, mais ils sont inopérants.

En 1984, face à la famine en Éthiopie, nous nous étions mobilisés avec « We are the world ». Aujourd’hui, que faisons-nous ? Si peu. Il faut traiter avec une volonté réaffirmée les causes de cette situation. Ne laissons pas disparaître ce peuple du Darfour dans le silence et l’indifférence !

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La responsabilité de protéger

J’ai l’honneur de vous souhaiter la bienvenue à ce colloque au nom du « consortium », si vous me passez l’expression, qui a organisé cette journée sur « la responsabilité de protéger » qui est le deuxième volet d’une réflexion ayant porté, lors d’une précédente rencontre, sur le « désarmement nucléaire ».
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Un Kairos planétaire

Pendant toute l’année 2015, le changement climatique sera au cœur des débats politiques.