Et pourtant, le génocide le plus grave du 21e siècle se poursuit au Darfour, à l’ouest du Soudan. Nous nous souvenons des tentatives de restauration d’une vie politique démocratique dans ce pays il y a quelques années.

Malheureusement, les militaires ont repris le dessus et se combattent pour le pouvoir. C’est l’agonie de tout un peuple. Les Darfouris sont à nouveau, comme en 2003, soumis à l’extermination. Ils sont musulmans, certes, mais noirs et sans valeur face aux arabes ou arabisés qui s’approprient leurs villages et leurs terres. Les ‘janjaweed’, pasteurs en recherche d’espace dans un contexte de désertification accrue, brûlent, violent, assassinent, détruisent les stocks de nourriture et d’approvisionnement en eau.

Ils sont soutenus par les Émirats Arabes Unis qui achètent en échange l’or extrait de la région. Cet été, des couloirs humanitaires ont été établis sous la pression de la communauté internationale, mais ils sont inopérants.

En 1984, face à la famine en Éthiopie, nous nous étions mobilisés avec « We are the world ». Aujourd’hui, que faisons-nous ? Si peu. Il faut traiter avec une volonté réaffirmée les causes de cette situation. Ne laissons pas disparaître ce peuple du Darfour dans le silence et l’indifférence !

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L’Argentine

La situation économique et sociale de l'Argentine est délicate. Une politique d'ajustement économique sévère est mise en œuvre, qui a fortement réduit…

Appel à reconnaître l’Etat de Palestine

Nous, citoyens, appelons le président de la République et l’ensemble de la communauté internationale à reconnaître sans plus attendre l’État de Palestine. Cette reconnaissance doit en effet constituer la première étape pour des négociations qui mèneront à une nouvelle phase historique pour la région.

Guinée : la reprise des arrestations arbitraires

Nous avons appris avec consternation l'enlèvement dans la nuit du 9 au 10 juillet 2024 de Mamadou Billo Bah, Coordinateur de TLP-Guinée et responsable des antennes et de la mobilisation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), et de Oumar Sylla dit « Foniké Menguè »,