Alors que se prépare l’élection présidentielle en Russie, non seulement les candidats perçus comme ayant un potentiel sont écartés ou emprisonnés, mais on tue un Navalny, incarcéré dans un goulag de l’Arctique, comme s’il représentait encore une menace à l’ordre établi. À quoi bon faire disparaître définitivement un opposant bien connu à l’étranger. Sinon la peur, une peur sournoise qui semble dominer le sommet de l’appareil russe, et qui engendre des arrestations, des disparitions, et cette guerre en Ukraine, dévoreuse de vies humaines à l’infini. Une peur qui engendre la tyrannie.

Alexeï Navalny est mort ce 16 février 2024.

Avocat intrépide de ce à quoi il croyait, charismatique sachant rassembler des foules, il s’est battu contre la corruption, pour la liberté d’expression, pour un état de droit, pour la participation citoyenne. Il a été tué pour sa vision d’un futur meilleur pour ses concitoyens, d’une Russie en paix et en amitié avec ses voisins, l’Europe et le monde. Ses idées survivront à sa mort. Merci, Alexeï, pour ce que vous avez été et ce que vous continuez d’être, modèle pour tous ceux qui auront le courage de prendre la relève.

Télécharger la Lettre n°299 mars 2024           

Un pays à construire !

Au début des années 1980, Mgr Calvet, archevêque de Nouméa, a demandé à Justice et Paix, de créer une Commission en Nouvelle Calédonie.
© Anne Jea - https://commons.wikimedia.org

Du sentiment d’injustice au sentiment d’exister. Un chemin d’espérance qui fait du corps sportif un champ de bataille et un havre de paix.

Au-delà de leur dimension médiatique et des multiples questions sociales, politiques ou écologiques qu’ils peuvent soulever, les Jeux Olympiques et…
Dièse

Éthique sociale en Église n° 68 mai 2024

1- L’Europe vue d’en bas + En raison des élections au Parlement européen (en France le 9 juin), nous découvrons les visages de députés qui nous…