Un an de guerre

Depuis que la Russie de Poutine a envahi le territoire ukrainien, nous en mesurons chaque jour les effets tragiques : des dizaines de milliers de civils et soldats ukrainiens tués ou blessés, une vie quotidienne précaire, l’exil sans fin pour ceux qui ont quitté le pays. S’y ajoutent des conséquences matérielles durables : immeubles et infrastructures vitales détruits, environnement saccagé, biens culturels pillés. Le gâchis immense d’une année de guerre, malgré l’impressionnante résistance du peuple ukrainien.

Ces effets ne s’arrêtent pas aux frontières. L’Europe et l’Occident apportent un important soutien à Kiev, en fournissant de plus en plus d’armes, contribuant à un réarmement global que la situation géopolitique mondiale encourage. Nos peurs, jamais bonnes conseillères, se nourrissent du réveil de la menace nucléaire, de la puissance chinoise et de sa rivalité intense avec les États-Unis, de l’indifférence des pays du Sud englués dans leurs propres conflits. L’Europe se sent isolée…

Nul à ce jour ne peut dire comment cette guerre finira. L’idée de négociations diplomatiques ne semble pas – en apparence en tout cas – audible.
Pourtant, pour cette Ukraine « martyrisée », selon les mots du pape François, notre aide, militaire et économique, indispensable, doit aussi préparer l’après-guerre et la construction de la paix.

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