Au début des années 1980, Mgr Calvet, archevêque de Nouméa, a demandé à Justice et Paix, de créer une Commission en Nouvelle Calédonie.

Malgré la violence du conflit (en particulier de 1984 à 1988), cette commission et JPF en métropole ont réussi à être des lieux de rencontres et de dialogue avec toutes les parties. Ce dialogue, animé par Gabriel Marc, Pierre Toulat, J-M Tjibaou, J-F Merle (conseiller de Michel Rocard) et Mgr Guiberteau, a contribué aux accords Matignon de 1988.

Après les 3 référendums, et malgré la contestation du dernier par les indépendantistes qui ont refusé d’y participer, le gouvernement actuel a cru pouvoir faire la réforme du corps électoral, nécessaire pour les prochaines élections.

Mais après les événements de ces dernières semaines, on se trouve devant une situation à nouveau bloquée : la plus grande partie des Kanaks ne veut pas de cet élargissement symbole de l’éloignement d’une perspective d’indépendance, pendant que la majorité des loyalistes ou des non indépendants considère que les trois référendums ont tranché définitivement la situation, sans compter que du côté de Paris les considérations géostratégiques jouent un rôle considérable.

Aujourd’hui il est indispensable de suspendre la réforme et de changer de posture en recréant les conditions d’un dialogue afin d’obtenir un accord global politique, économique, social et culturel pour construire une Nouvelle Calédonie stable.

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Élections européennes 2019 en Autriche

Pourquoi s’arrêter sur l’Autriche (8,7 des 510,1 millions d’Européens (1,7%) au 1er janvier 2017) ? Face au principe d’égalité des pays[1], le tandem franco-allemand - quel que soit sa solidité - ou le poids des grands pays, n’occultent-il pas parfois les autres pays ?
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Chez les Churu et les Dayak

Une interview a été réalisée lors d’un récent passage en France du P. Jacques Gros, lazariste, aujourd’hui de nationalité indonésienne. On y trouvera le témoignage d’une vie largement consacrée aux minorités ethniques Churu et Dayak, du Vietnam à l’Indonésie.
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Le vent tourne-t-il aussi pour les migrants subsahariens en Algérie ?

En Algérie, le sujet de la migration est très sensible et facilement politisé. Il est devenu un vrai défi pour les associations de défense des Droits de l’homme, qui peinent à faire reconnaître les textes internationaux ratifiés par l’Algérie. Les personnes entrées illégalement dans le pays n’ont aucun recours de protection juridique.