Au début des années 1980, Mgr Calvet, archevêque de Nouméa, a demandé à Justice et Paix, de créer une Commission en Nouvelle Calédonie.

Malgré la violence du conflit (en particulier de 1984 à 1988), cette commission et JPF en métropole ont réussi à être des lieux de rencontres et de dialogue avec toutes les parties. Ce dialogue, animé par Gabriel Marc, Pierre Toulat, J-M Tjibaou, J-F Merle (conseiller de Michel Rocard) et Mgr Guiberteau, a contribué aux accords Matignon de 1988.

Après les 3 référendums, et malgré la contestation du dernier par les indépendantistes qui ont refusé d’y participer, le gouvernement actuel a cru pouvoir faire la réforme du corps électoral, nécessaire pour les prochaines élections.

Mais après les événements de ces dernières semaines, on se trouve devant une situation à nouveau bloquée : la plus grande partie des Kanaks ne veut pas de cet élargissement symbole de l’éloignement d’une perspective d’indépendance, pendant que la majorité des loyalistes ou des non indépendants considère que les trois référendums ont tranché définitivement la situation, sans compter que du côté de Paris les considérations géostratégiques jouent un rôle considérable.

Aujourd’hui il est indispensable de suspendre la réforme et de changer de posture en recréant les conditions d’un dialogue afin d’obtenir un accord global politique, économique, social et culturel pour construire une Nouvelle Calédonie stable.

Télécharger la Lettre n°302 juin 2024 (PDF)   

Image par Walkerssk de Pixabay

« La bonne politique est au service de la paix »

Égrenons quelques termes choisis du Pape François dans son Message pour la Journée mondiale de la Paix 2019.
Image par cramirez2960 de Pixabay

La lettre de janvier 2019

Pour la double page de la lettre, Justice et Paix s'interroge sur les événements récents au Nicaragua.
Cancillería Ecuador

70e anniversaire de la DUDH

Il y a 70 ans, le 10 décembre 1948, à Paris, les États membres des Nations Unies signaient la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH).