Passé pratiquement inaperçu s’est tenu en ce mois d’octobre le Jubilé des Mouvements Populaires. Alors que le Pape Léon publie sa première Lettre Apostolique, « Dilexi te » (je t’ai aimé), co-écrite pourrait-on dire avec le Pape François, notre attention est attirée sur cette dynamique lancée par le Saint Siège il y a une dizaine d’années de rencontrer et soutenir les mouvements populaires en tant qu’Église autour de trois T : travail, toit, terre.
Les pauvres, dit le pape Léon, veulent mener une vie plus digne en développant leurs capacités et en contribuant avec leurs talents. Malheureusement, 80 % de la population mondiale vit avec moins de 20€ par jour. Le développement n’a pas réussi parce que les pauvres n’en ont pas été les acteurs, mais les objets.
Aparecida[1] insiste sur le fait que les communautés marginalisées ne doivent pas être l’objet de la charité de la part des autres, mais des sujets de leur développement. Leur expérience de la pauvreté leur donne la capacité de voir des aspects de la réalité que les autres ne peuvent pas voir. La société a besoin de les écouter. Il faut inclure ces mouvements populaires dans la réflexion et l’action pour des sociétés justes et fraternelles.
Le Pape Léon nous redit que l’option préférentielle pour les pauvres n’est pas une option, c’est une obligation pour les croyants et pour l’Église.
[1] Nom du document final de la Ve Conférence générale de l’Épiscopat latino-américain et des Caraïbes (CELAM) à Aparecida au Brésil en 2007
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