Avec un immense chagrin*.
Le rapport de la CIASE sur la pédocriminalité dans l’Église est terrible. Notre institution a ignoré les agressions, caché la vérité, refusé d’entendre la parole des victimes et cela pendant des dizaines d’années.
« Le plus terrible pour moi, a dit Jean-Marc Sauvé, aura été de voir le mal le plus absolu -l’atteinte à l’intégrité physique et psychique d’enfants- c’est-à-dire une œuvre de mort, perpétrée par des personnes dont la mission était d’apporter la vie et le salut ».
Ce rapport appelle des réponses fortes et rapides.
À l’égard de :
-« toutes les personnes victimes, celles qui ont pu parler, celles qui n’ont pu le faire encore ou ne le pourrons jamais et celles qui sont mortes. Rien ne peut justifier qu’elles n’aient pas été entendues, crues, soutenues. Ni que la plupart des coupables n’aient pas été signalés et jugés»**,
– de tous les fidèles qui s’interrogent sur le fonctionnement de leur Église et celui de sa gouvernance.
– de la société toute entière, à qui nous devons rendre des comptes, car l’Église fait partie de la Société et doit contribuer à la faire progresser.
Il n’y a pas de paix sans justice.
Justice et Paix France
* Déclaration du pape François
** Communiqué de presse du 5 octobre de la CEF et de la COREF