La Présidence Française de l’Union Européenne a commencé le 1er janvier.
Le président français a fixé les objectifs pour une Europe souveraine, un nouveau modèle de croissance et une Europe plus humaine :
- réformer l’espace Schengen tout en faisant avancer le pacte migratoire,
- activer un salaire minimum,
- concilier le développement économique et la transition écologique,
- envisager une taxe carbone aux frontières,
- réguler l’espace numérique,
- créer de nouvelles relations avec l’Afrique,
- encourager un service civique européen,
- envisager une réforme des traités pour faciliter la prise de décisions.
C’est un vibrant plaidoyer de défense de l’Europe, car on ne peut pas garder de l’Europe ce qui nous arrange et rejeter ce qui nous dérange. Toutefois, la présidence de l’Union ne donne pas toutes les prérogatives.
Pour réussir ce programme ambitieux « donner un supplément d’âme à l’Europe », il faut réussir à convaincre tous nos partenaires. Et aussi établir un lien fort avec le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz, car la convergence de vues entre nos deux pays reste indispensable pour faire progresser l’Europe. Enfin, il faut maintenir la paix en Europe et ce ne sera pas le plus facile.
Marc de Montalembert, Justice et Paix France