Du Bon Usage des Droits Humains dans la République
Regards croisés autour de Madame Dominique Simonnot, CGLPL
A la suite de la ratification du protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines et traitement cruels, inhumains et dégradants adopté par l’Assemblée générale des Nations-Unies le 18 décembre 2002, le législateur français a institué, par la loi n°2007- 1545 du 30 octobre 2007, un Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) et lui a conféré le statut d’autorité administrative indépendante. Une telle institution autonome participe pleinement à la mise en œuvre d’un véritable État de droit. Démarche si importante et si difficile au cœur des évolutions politique et culturelle de la France et de l’Europe actuellement
Pouvant visiter à tout moment, sur l’ensemble du territoire français, tout lieu où des personnes sont privées de liberté (établissements pénitentiaires ; établissements ou unités de santé recevant des personnes hospitalisées sans leur consentement ; locaux de garde à vue ; centres de rétention administrative etc…), le CGLPL veille à ce que les personnes privées de liberté soient traitées avec humanité et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine.
JUSTICE et PAIX, dont la mission est de promouvoir et de réaliser, dans des perspectives chrétiennes, toutes activités concernant le développement, les droits humains, la justice, la paix, la sauvegarde de la Création, ce, en lien avec toute organisation qui défend ces mêmes valeurs ainsi qu’avec les acteurs de la société civile, s’est saisi de l’exceptionnelle opportunité d’une rencontre avec Mme Dominique Simonnot, Contrôleure Générale des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL), pour susciter un échange sur les chantiers actuels et urgents repérés comme tels dans le cadre de sa fonction.
Dans une approche très concrète, la CGLPL partagera les constats qui sont les siens, entre autres, ce qui touche l’avenir des enfants les plus défavorisés, ceux que l’on retrouve dans les centres éducatifs fermés (CEF), les prisons pour mineurs (EPM) ou dans les prétoires.
Ces échanges réunissant autour de Mme Simmonot, des universitaires, des acteurs des institutions publiques et du monde carcéral auront lieu dans l’amphi de la
*Conférence des Evêques de France
58 av de Breteuil, 75007 Paris
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