« Il est 8 h15 du matin, une bombe atomique vient d’être larguée et a explosé à 600 m au-dessus de la ville d’Hiroshima. La vie de cette ville a été anéantie en un instant par cette bombe atomique, qui a fait plus de 140 000 morts et laissé des cicatrices ineffaçables ».
C’est ce que l’on peut entendre sur l’audio guide du Mémorial de la Paix devant lequel ont posé, le 19 mai dernier, les chefs d’État et de gouvernement de la France, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, du Japon, de l’Italie et du Canada, ainsi que le Président du Conseil européen et la Présidente de la Commission européenne. Ces pays partagent les valeurs fondamentales que sont la liberté, la démocratie et les droits de l’Homme.
« Avec émotion et compassion, il nous appartient de contribuer au devoir de mémoire des victimes d’Hiroshima et d’agir en faveur de la paix, seul combat qui mérite d’être mené » a écrit le Président français sur le livre d’or du musée.
Malheureusement, même si la question nucléaire était à l’ordre du jour, le désarmement nucléaire, lui, ne l’est pas, surtout après les menaces de la Russie d’utiliser l’armement nucléaire pour mettre fin à la résistance ukrainienne.
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