Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

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Exploitation et Traite des êtres humains

Publié par le Secrétariat Général de la Conférence des évêques de France, ce récent numéro a été piloté par Geneviève Colas
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L’Ukraine face à son avenir

Dans le contexte de l’éclatement de l’Union soviétique en 1991, l’indépendance de l’Ukraine a été proclamée en août par le Parlement, puis ratifiée en décembre, à 90 %, par référendum. Depuis, le pays a traversé de longues années d’instabilité, surtout après la « révolution orange » de 2004, qui avait porté au pouvoir – sous la pression populaire et en réaction à un scrutin falsifié – Viktor Youchtchenko, candidat de la rupture avec le passé soviétique, contre Viktor Yanoukovitch, partisan de la continuité.
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Pour conduire nos pas au chemin de la paix

En lisant le message de François, pour le 1er janvier 2020, m’est venue aussitôt cette finale du cantique de Zacharie :« Pour conduire nos pas au chemin de la paix » (Luc 1, 79).