Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

Télécharger la Lettre n°305 octobre 2024  (PDF)   

Image par Sambeet D de Pixabay

La Lettre d’octobre 2019

L’Inde de Modi, national-populisme et démocratie ethnique. Une lecture éclairante de la situation actuelle en Inde, par Christophe Jaffrelot, meilleur connaisseur en France de l'Inde.
Image par Gerd Altmann de Pixabay

La Libra de Facebook suscite beaucoup d’interrogations… (2/2)

Deux mois se sont écoulés depuis l’annonce en fanfare de la création de la Libra, une nouvelle cryptomonnaie créée à l’initiative de Facebook, censée devenir opérationnelle en 2020. 
Image par nile de Pixabay

« Dans la vie ordinaire de Samarie, en Amazonie, et dans le monde entier »

Annoncée le 15 octobre 2017, précédée d’un processus d’écoute des communautés de l’Amazonie, la célébration du Synode des Évêques pour la Région panamazonique approche : L’Instrumentum Laboris, publié ce 17 juin, s’intitule : « Nouveaux Chemins pour l’Église et pour une Écologie intégrale »