Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

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Puiu Adriana MirabelaPuiu Adriana Mirabela

15 propositions pour une France solidaire dans le monde en 2017

Aucun des enjeux auxquels l’humanité doit faire face ne peut être réglé à l’intérieur de frontières nationales : respect des droits humains, partage équitable des richesses, lutte contre le dérèglement climatique.
Graham SoultGraham Soult
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Vers l’adoption, dans le cadre des Nations Unies, d’un instrument juridique de prohibition de l’arme nucléaire.

La perspective d’un monde sans armes nucléaires bénéficie, au moins verbalement, d’un consensus international.