Dans le contexte actuel de violences, de guerres et de tensions internationales, on pouvait penser que le comité norvégien ne délivrerait pas de Prix Nobel de la Paix en 2023. Ce fut déjà le cas, notamment lors des deux guerres mondiales. Mais, comme l’a rappelé le secrétaire du Nobel « le monde a besoin de quelque chose qui le remette sur les rails ». Et le comité a fait le choix fort et courageux de remettre le prix à la militante iranienne Narges Mohammadi, aujourd’hui dans les geôles de la République islamique.

Selon les mots de la présidente du comité, Narges a été récompensée « pour son combat contre l’oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous ». En cette année du 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, n’oublions pas que ce combat pour plus de justice est un combat pour la paix. Justice et Paix seront toujours inséparables.

Ce quelque chose qui puisse remette le monde sur les rails, c’est aujourd’hui une femme emprisonnée mais représentante de tant de femmes qui, au prix même de leur liberté et de leur vie, tête nue, mains nues, sans arme ni violence, osent défier le pouvoir, la barbarie et la cruauté.

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Une encyclique sociale

La publication avait été annoncée en 2007, à l’occasion du 40ème anniversaire de Populorum progressio de Paul VI (1967). Une nouvelle lignée de textes sociaux se trouve établie, puisque déjà Jean-Paul II avait salué le 20ème anniversaire avec Sollicitudo rei socialis (1987). La préparation du document a été longue et complexe, notamment en raison de la crise actuelle.
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Foot, foot, foot, hurrah !

Mondial. Euro. Nous voici donc à l’heure du foot. Les clameurs des stades vont envahir nos pays. Que nous le voulions… ou pas. Je laisse les « footeux » se réjouir devant leur télé et me permets d’appeler les autres à la réflexion.
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Une autre Guadeloupe est possible !

Les responsables de nos trois diocèses catholiques de Guyane, Martinique et Guadeloupe, à l’occasion de leur rencontre annuelle les 17, 18 et 19 Janvier à l’évêché de Basse- Terre, regardant les réalités de nos peuples reconnaissent que « nous ressentons la crise actuelle qui touche l’univers entier.