Deux conflits totalement différents, mais qui tous deux violents largement le droit de la guerre et le droit humanitaire patiemment construits par la communauté internationale, après la bataille de Solférino en 1859, et surtout après la fin de la seconde guerre mondiale : conventions, protocoles additionnels, pactes, accords, etc.
En Ukraine, la Russie bombarde depuis trois ans les populations civiles, enlève des enfants ukrainiens en vue de les « russifier », torture et tue les prisonniers…
À Gaza, après l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 et la prise d’otages israéliens, Israël était légitime dans sa réplique, mais aujourd’hui rien ne justifie une telle violence aveugle, ces milliers de morts dont une majorité de femmes et d’enfants, ces destructions totales et maintenant la création d’un état de famine confirmé par quatre agences de l’ONU.
La guerre ne résoudra pas les conflits ni en Ukraine, ni à Gaza, mais y ajouter les violations systématiques du droit humanitaire et des droits de l’Homme signifie une régression dramatique de ce que notre monde avait construit pour tenter de la codifier.
Quels que soient la société ou l’État, la paix ne se construit pas sans justice.
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