En France, nous avons connu cet été plusieurs épisodes de canicule, de très graves incendies et des pluies torrentielles. Or, dans le même temps les nappes phréatiques ont continué de s’appauvrir, amenant certains territoires à rationner la distribution d’eau. Mais la sécheresse en France est bien peu de chose par rapport à la « diagonale de la sécheresse » qui s’étend du Sénégal à l’Indus.

5 000 m3 d’eau sont disponibles en moyenne par personne et par an dans le monde, contre 12 000 il y a 40 ans.

La terre a été « la planète bleue » grâce à l’or bleu qu’est l’eau, mais si l’eau manque, les tensions se font jour, la famine et les réfugiés climatiques apparaissent, les guerres de l’eau se multiplient.

« L’eau peut être source de conflits, mais aussi de coopération. Il est essentiel que nous travaillions tous ensemble pour aboutir à une meilleure gestion de nos ressources » (António Guterres, SG-ONU).

Des solutions existent, en particulier le dessalement et le recyclage des eaux usées, mais elles sont consommatrices d’énergie et produisent de la saumure qui, rejetée dans la mer, modifie l’écosystème marin.

Il nous faut apprendre à utiliser l’eau avec intelligence et à la partager.

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Image par klimkin de Pixabay

L’addition de la corruption est payée par les pauvres

En juin 2006, une conférence internationale, « La lutte contre la corruption », est organisée à Rome par le Conseil pontifical Justice et Paix. Son président, le cardinal Martino, la conclut en déclarant : « Il n’est pas acceptable que l’addition de la corruption soit payée par les pauvres. »
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