Après 15 ans de préparation, un Traité international de protection de la haute mer vient d’être signé par plus de 100 États membres de l’ONU. Cette zone, hors de toute juridiction des pays, ne bénéficiait jusqu’alors d’aucune protection. Pourtant l’exploitation incontrôlée de ces richesses marines, très convoitées, représente un danger irréversible pour la planète.

Seules les grandes lignes du traité sont connues, en particulier la création d’aires protégées, l’obligation pour les États d’évaluer les conséquences environnementales de toute nouvelle activité en haute mer et la mise en place d’un fonds qui permettra aux pays en développement des financements pour la recherche. À plus long terme serait envisagé le partage des bénéfices issus de l’exploitation du matériel génétique d’origine végétale, animale ou microbienne qui y sera collecté.

L’avancée est majeure et signe d’espérance, mais elle reste aussi une invitation à la vigilance. Les termes des accords et les modalités d’application sont encore à venir et ce traité n’entrera en vigueur que s’il est ratifié par au moins 60 pays. Et le défi est grand si on veut gagner la course contre la montre climatique, car on le sait, les océans sont des régulateurs de climat.

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