En France, nous avons connu cet été plusieurs épisodes de canicule, de très graves incendies et des pluies torrentielles. Or, dans le même temps les nappes phréatiques ont continué de s’appauvrir, amenant certains territoires à rationner la distribution d’eau. Mais la sécheresse en France est bien peu de chose par rapport à la « diagonale de la sécheresse » qui s’étend du Sénégal à l’Indus.

5 000 m3 d’eau sont disponibles en moyenne par personne et par an dans le monde, contre 12 000 il y a 40 ans.

La terre a été « la planète bleue » grâce à l’or bleu qu’est l’eau, mais si l’eau manque, les tensions se font jour, la famine et les réfugiés climatiques apparaissent, les guerres de l’eau se multiplient.

« L’eau peut être source de conflits, mais aussi de coopération. Il est essentiel que nous travaillions tous ensemble pour aboutir à une meilleure gestion de nos ressources » (António Guterres, SG-ONU).

Des solutions existent, en particulier le dessalement et le recyclage des eaux usées, mais elles sont consommatrices d’énergie et produisent de la saumure qui, rejetée dans la mer, modifie l’écosystème marin.

Il nous faut apprendre à utiliser l’eau avec intelligence et à la partager.

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Une autre Guadeloupe est possible !

Les responsables de nos trois diocèses catholiques de Guyane, Martinique et Guadeloupe, à l’occasion de leur rencontre annuelle les 17, 18 et 19 Janvier à l’évêché de Basse- Terre, regardant les réalités de nos peuples reconnaissent que « nous ressentons la crise actuelle qui touche l’univers entier.
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Le tsunami de la faim

Depuis quelques semaines, les « une » de nos quotidiens se font l’écho de ce que l’on espérait ne plus voir : des émeutes de la faim dans plusieurs pays.
CC

Populorum progressio : un texte d’avenir

Faut-il commémorer le quarantième anniversaire de l’encyclique de Paul VI populorum progressio sur le développement des peuples ? Certains en doutent au motif qu’en quarante ans le monde a beaucoup changé, ou bien que de toutes façons ce qui est ancien n’est plus valable.