En France, nous avons connu cet été plusieurs épisodes de canicule, de très graves incendies et des pluies torrentielles. Or, dans le même temps les nappes phréatiques ont continué de s’appauvrir, amenant certains territoires à rationner la distribution d’eau. Mais la sécheresse en France est bien peu de chose par rapport à la « diagonale de la sécheresse » qui s’étend du Sénégal à l’Indus.

5 000 m3 d’eau sont disponibles en moyenne par personne et par an dans le monde, contre 12 000 il y a 40 ans.

La terre a été « la planète bleue » grâce à l’or bleu qu’est l’eau, mais si l’eau manque, les tensions se font jour, la famine et les réfugiés climatiques apparaissent, les guerres de l’eau se multiplient.

« L’eau peut être source de conflits, mais aussi de coopération. Il est essentiel que nous travaillions tous ensemble pour aboutir à une meilleure gestion de nos ressources » (António Guterres, SG-ONU).

Des solutions existent, en particulier le dessalement et le recyclage des eaux usées, mais elles sont consommatrices d’énergie et produisent de la saumure qui, rejetée dans la mer, modifie l’écosystème marin.

Il nous faut apprendre à utiliser l’eau avec intelligence et à la partager.

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Pour une réforme du système financier et monétaire international

Sous ce titre, le Conseil Pontifical Justice et Paix a publié une note le 24 octobre dernier. Quelques jours avant le sommet du G20 de Cannes, et dans un contexte de crise financière mondiale, avec des effets particulièrement graves au niveau de l’Union Européenne, le texte appelait à une autorité publique de compétence mondiale au service du bien commun universel.
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Restaurer la confiance en réformant l’économie

Les 26 et 27 juin prochains, les dirigeants des pays du G 20 se retrouveront à Toronto pour coordonner leurs efforts en vue d’une économie mondiale plus saine et plus viable.
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« Caritas in veritate » : un appel urgent à la responsabilité.

Nous attendions l’encyclique depuis deux ans. Nul doute, maintenant, que le Pape ait voulu prendre acte des effets de la crise économique qui s’annonçait. Une crise mondiale. Car c’est une vision renouvelée de l’économie qu’il nous présente, faisant par là œuvre d’anticipation.