Et pourtant, le génocide le plus grave du 21e siècle se poursuit au Darfour, à l’ouest du Soudan. Nous nous souvenons des tentatives de restauration d’une vie politique démocratique dans ce pays il y a quelques années.

Malheureusement, les militaires ont repris le dessus et se combattent pour le pouvoir. C’est l’agonie de tout un peuple. Les Darfouris sont à nouveau, comme en 2003, soumis à l’extermination. Ils sont musulmans, certes, mais noirs et sans valeur face aux arabes ou arabisés qui s’approprient leurs villages et leurs terres. Les ‘janjaweed’, pasteurs en recherche d’espace dans un contexte de désertification accrue, brûlent, violent, assassinent, détruisent les stocks de nourriture et d’approvisionnement en eau.

Ils sont soutenus par les Émirats Arabes Unis qui achètent en échange l’or extrait de la région. Cet été, des couloirs humanitaires ont été établis sous la pression de la communauté internationale, mais ils sont inopérants.

En 1984, face à la famine en Éthiopie, nous nous étions mobilisés avec « We are the world ». Aujourd’hui, que faisons-nous ? Si peu. Il faut traiter avec une volonté réaffirmée les causes de cette situation. Ne laissons pas disparaître ce peuple du Darfour dans le silence et l’indifférence !

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Encore une fois… hélas

L’agression contre des chrétiens au Pakistan pour la nième fois le 16 août dernier nous rappelle que les minorités, qu’elles soient religieuses ou ethniques, sont souvent le bouc émissaire de politiques ayant besoin de redorer leur blason et d’entretenir la flamme de leurs partisans.
Dièse

Éthique sociale en Église n° 59 août 2023

1 – Quelle vie commune ? Quelles solidarités ? Quand surgissent des éruptions violentes, il est nécessaire de chercher à comprendre les causes immédiates,…

Réagir face aux violences urbaines : ne nous arrêtons pas à mi-chemin !

Les réactions qui ont suivi le décès de Nahel, un jeune de 17 ans, à Nanterre, ont provoqué des foyers de violence destructrice en de nombreux points…