Alors que se prépare l’élection présidentielle en Russie, non seulement les candidats perçus comme ayant un potentiel sont écartés ou emprisonnés, mais on tue un Navalny, incarcéré dans un goulag de l’Arctique, comme s’il représentait encore une menace à l’ordre établi. À quoi bon faire disparaître définitivement un opposant bien connu à l’étranger. Sinon la peur, une peur sournoise qui semble dominer le sommet de l’appareil russe, et qui engendre des arrestations, des disparitions, et cette guerre en Ukraine, dévoreuse de vies humaines à l’infini. Une peur qui engendre la tyrannie.

Alexeï Navalny est mort ce 16 février 2024.

Avocat intrépide de ce à quoi il croyait, charismatique sachant rassembler des foules, il s’est battu contre la corruption, pour la liberté d’expression, pour un état de droit, pour la participation citoyenne. Il a été tué pour sa vision d’un futur meilleur pour ses concitoyens, d’une Russie en paix et en amitié avec ses voisins, l’Europe et le monde. Ses idées survivront à sa mort. Merci, Alexeï, pour ce que vous avez été et ce que vous continuez d’être, modèle pour tous ceux qui auront le courage de prendre la relève.

Télécharger la Lettre n°299 mars 2024           

© jorono de Pixabay

«Si vous tuez le Liban, vous mourrez vous aussi avec […]. Un monde sans le Liban serait invivable et impossible» Nizar Kabbani, poète syrien

    "Nayla, ils ont bombardé le vieux souk de Nabatieh ! J'y avais naguère plein de souvenirs avec feu, mon père. Ils n'ont rien laissé.…
© Damian de Pixabay

En Ukraine, le chemin vers la fin des combats n’est pas encore tracé

Kiev estime ne pas pouvoir poser les armes sans être assurée d’avoir des garanties de sécurité, tandis que les Occidentaux hésitent et que la Russie…
© G.Garitan

Plaidoyer pour un engagement politique enraciné

Rencontre avec Dominique Potier, député de Meurthe et Moselle Invité à s’exprimer devant des membres de Justice et Paix pour analyser l’état…