Au début des années 1980, Mgr Calvet, archevêque de Nouméa, a demandé à Justice et Paix, de créer une Commission en Nouvelle Calédonie.

Malgré la violence du conflit (en particulier de 1984 à 1988), cette commission et JPF en métropole ont réussi à être des lieux de rencontres et de dialogue avec toutes les parties. Ce dialogue, animé par Gabriel Marc, Pierre Toulat, J-M Tjibaou, J-F Merle (conseiller de Michel Rocard) et Mgr Guiberteau, a contribué aux accords Matignon de 1988.

Après les 3 référendums, et malgré la contestation du dernier par les indépendantistes qui ont refusé d’y participer, le gouvernement actuel a cru pouvoir faire la réforme du corps électoral, nécessaire pour les prochaines élections.

Mais après les événements de ces dernières semaines, on se trouve devant une situation à nouveau bloquée : la plus grande partie des Kanaks ne veut pas de cet élargissement symbole de l’éloignement d’une perspective d’indépendance, pendant que la majorité des loyalistes ou des non indépendants considère que les trois référendums ont tranché définitivement la situation, sans compter que du côté de Paris les considérations géostratégiques jouent un rôle considérable.

Aujourd’hui il est indispensable de suspendre la réforme et de changer de posture en recréant les conditions d’un dialogue afin d’obtenir un accord global politique, économique, social et culturel pour construire une Nouvelle Calédonie stable.

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Au cœur de la crise : faire crédit, faire confiance

La crise que nous traversons témoigne de l’importance de la finance pour l’économie et la paix sociale.
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Le chômage des jeunes, une crise qui menace notre avenir

Dans l’ensemble de l’Europe, alors que recule l’inquiétude générale au sujet du chômage, les jeunes, eux, paient cher une crise économique dont ils ne sont pas responsables, en subissant un taux de chômage plus élevé que le reste de la population.
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Combattre la pauvreté, construire la paix

Ce message est important parce qu’il aborde les problèmes actuels : incontestablement, le constat de l’existence d’une crise est universel. Ce n’est évidemment pas la première fois qu’une crise traverse le monde, mais c’est, peut-être, la première fois que l’on peut parler d’une crise de la mondialisation.