Alors que la société occidentale s’attache à défendre, voire promouvoir « le droit des femmes », nos sœurs afghanes, après un temps de répit durant la présence internationale, luttent aujourd’hui pour le simple droit d’être femme. À la suite de l’interdiction d’étudier, d’occuper un grand nombre d’emplois, l’obligation de cacher totalement leur corps et leur visage, aujourd’hui leur voix est interdite. Parce que la voix est le dernier refuge de l’identité, le chant de l’âme, un chant dont le timbre et la mélodie peuvent séduire, la voix est bannie.

Pourquoi ? Parce que la seule façon de contenir la concupiscence des hommes est de supprimer l’origine du vice, la femme !

Toute protestation occidentale conforte les talibans et ne fait que leur rappeler leur victoire sur l’Occident. Et, de l’Occident, les contestations sont faibles. Depuis le retour des Talibans au pouvoir, les frontières sont fermées et l’immigration contrôlée. La culture du pavot qui faisait de l’Afghanistan un des plus gros pourvoyeurs d’héroïne est strictement prohibée et dans cette région du monde, à feu et à sang depuis 20 ans, les armes se sont tues.

L’Occident trouve donc aussi son intérêt dans la main de fer imposée par les Talibans. Alors, qu’importe la voix des femmes !

Télécharger la Lettre n°305 octobre 2024  (PDF)   

Image par Dittmar Sauer de Pixabay

Le nationalisme de l’exclusion

Partout sur le continent européen, les élections régionales, nationales et européennes ont été marquées par une nouvelle montée de partis qui défendent la suprématie d’intérêts nationaux étriqués.
Image par jacqueline macou de PixabayImage par jacqueline macou de Pixabay

Conflits et insécurité : Principes humanitaires et défis.

Le bureau de l’ONU pour la coordination de l’aide humanitaire classe les crises humanitaires selon cinq critères :
Image par jacqueline macou de PixabayImage par jacqueline macou de Pixabay

Désarmement nucléaire : la France toujours à la traîne ?

Voici un an, Justice et Paix publiait, avec Pax Christi France et l’Institut catholique de Paris, La paix sans la bombe ?