Dans le contexte actuel de violences, de guerres et de tensions internationales, on pouvait penser que le comité norvégien ne délivrerait pas de Prix Nobel de la Paix en 2023. Ce fut déjà le cas, notamment lors des deux guerres mondiales. Mais, comme l’a rappelé le secrétaire du Nobel « le monde a besoin de quelque chose qui le remette sur les rails ». Et le comité a fait le choix fort et courageux de remettre le prix à la militante iranienne Narges Mohammadi, aujourd’hui dans les geôles de la République islamique.

Selon les mots de la présidente du comité, Narges a été récompensée « pour son combat contre l’oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous ». En cette année du 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, n’oublions pas que ce combat pour plus de justice est un combat pour la paix. Justice et Paix seront toujours inséparables.

Ce quelque chose qui puisse remette le monde sur les rails, c’est aujourd’hui une femme emprisonnée mais représentante de tant de femmes qui, au prix même de leur liberté et de leur vie, tête nue, mains nues, sans arme ni violence, osent défier le pouvoir, la barbarie et la cruauté.

Télécharger  La Lettre n°295 novembre 2023  

Image par Gerd Altmann de Pixabay

Pour une réforme du système financier et monétaire international

Sous ce titre, le Conseil Pontifical Justice et Paix a publié une note le 24 octobre dernier. Quelques jours avant le sommet du G20 de Cannes, et dans un contexte de crise financière mondiale, avec des effets particulièrement graves au niveau de l’Union Européenne, le texte appelait à une autorité publique de compétence mondiale au service du bien commun universel.
Image par Myriam Zilles de Pixabay

Restaurer la confiance en réformant l’économie

Les 26 et 27 juin prochains, les dirigeants des pays du G 20 se retrouveront à Toronto pour coordonner leurs efforts en vue d’une économie mondiale plus saine et plus viable.
Image par Niek Verlaan de Pixabay

« Caritas in veritate » : un appel urgent à la responsabilité.

Nous attendions l’encyclique depuis deux ans. Nul doute, maintenant, que le Pape ait voulu prendre acte des effets de la crise économique qui s’annonçait. Une crise mondiale. Car c’est une vision renouvelée de l’économie qu’il nous présente, faisant par là œuvre d’anticipation.