La crise de la Covid-19 remet en cause les objectifs du développement durable (ODD) à commencer par le premier d’entre eux : réduire l’extrême pauvreté et la faim d’ici 2030. On le sait maintenant avec certitude, pour la première fois depuis plus de 20 ans, la pauvreté mondiale a augmenté en 2020 en raison de cette crise.
Le seuil international de pauvreté a été calculé par la Banque Mondiale et par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à 1,90 dollar par jour en parité de pouvoir d’achat.
Ce chiffre conduit à avoir désormais plus de 700 millions de femmes, d’hommes et d’enfants vivant dans l’extrême pauvreté. Mais depuis trois ans la Banque Mondiale a proposé deux autres données : à 3,20 dollars par jour il y a 25 % de pauvres sur la planète, à 5,50 dollars on atteint 50 % de la planète.
Cependant, la pauvreté n’est pas que monétaire. Il faut l’approcher non seulement en niveau de vie, mais aussi en condition de vie et en qualité de vie et, avec la pandémie, ce sont plus de 500 millions de personnes qui ont souffert de l’absence ou de la dégradation des soins, de l’arrêt de l’éducation, de la suppression de leur travail…
Avec l’aide du CCFD-Terre Solidaire nous reviendrons sur ce drame dans la Lettre de juin.
Justice e Paix France